Nouveau livre sur les danseurs de hambone ou juba dance

© : University of Illinois Press.

Le 1er janvier 2025, j’ai consacré un article à William Henry Lane aka Master Juba (vers-1825-vers 1852-1853). Dans les années 1840, cet Afro-Américain fut l’adepte le plus populaire de la juba dance, que l’on appelle aussi hambone, qui consiste à danser en se frappant différentes parties du corps pour imiter les percussions. Elle influencera les claquettes et le diddley beat de Bo Diddley, et reste pratiquée de nos jours… À son époque, Master Juba avait un concurrent du nom de John Diamond (vers 1823-1857), un Blanc d’origine irlandaise qui se produisait dans des minstrel shows en se grimant en blackface. Les deux hommes s’affrontaient très régulièrement lors de concours de danse, et il se dit que Diamond aurait gagné une seule fois contre Master Juba. Cette tradition musicale, qui permettait aussi aux esclaves de communiquer entre eux, présentes dans l’old-time music mais aussi le blues, est une des plus anciennes encore interprétées. L’historienne April F. Masten a réalisé un livre sur Master Juba et John Diamond, intitulé Diamond and Juba:The Raucous World of 19th-Century Challenge Dancing, à paraître le 9 décembre 2025 (University of Illinois Press).

Master Juba et John Diamond (en blackface). © : Wikimedia Commons.